Voici quelques informations en lien avec le temps alloué et de la méthode de classification de la quantité de tartre que nous retrouvons en bouche.
Nous devrions catégoriser chaque patient selon le travail à accomplir lors de son rendez-vous qu’il y ait du tartre ou non. Pour ma part, je pense qu’il est nécessaire d’avoir 1 heure de temps pour les plans de suivis car il y toujours matière à la discussion sur différents sujets en dentisterie dans le but de le renseigner.
Statistiquement, nous pouvons noter que ce que nous observons en bouche ou sur une radiographie ne représente pas nécessairement toute la réalité.
Donc, ce que nous jugeons une classe 1, pourrait-être une classe 2 en quantité de tartre par exemple et une classe 2 pourrait-être une classe 3. C’est pour cette raison, et avec l’expérience acquise depuis plus de 20 ans en parodontie, que j’utilise toujours 1 h pour faire mes nettoyages.
En fait, aussitôt que j’observe du tartre aussi minime que ce soit sur les radiographies, c’est-à-dire une classe 3, je sais que techniquement il me sera impossible de l’enlever en totalité pendant mon rendez-vous. À ce moment, je favorise la discussion et j’enseigne au patient les méthodes d’hygiène pour éviter éventuellement que la situation se reproduise. J’explique aussi la relation entre le tartre et la possibilité de formation bactérienne anaérobique ainsi que de ses conséquences au niveau systémique.
Donc, il faut prévoir un rendez-vous supplémentaire d’une durée de 1 heure pour terminer le travail débuté au rendez-vous précédent. L’élimination du biofilm lors de la deuxième approche est primordiale, donc il est nécessaire de repasser partout avec les ultrasons.
Afin de bien contrôler la situation parodontale du patient, je propose des rendez-vous aux 4 mois par la suite jusqu’à ce que la situation se soit résorbée.
Étant une consultante avant tout, mon travail d’éducation demeure au premier plan pour obtenir le résultat escompté, c’est-à-dire d’offrir les meilleurs soins en détartrage.
Au plaisir,
Sylvie Proulx