Voir l’étude du 2 mars 2020 : https://www.mdpi.com/2073-4425/11/4/357/htm
La nutrigénétique est complexe et probablement pas tout à fait avancée pour vraiment avoir un impact actuellement. Plusieurs experts vont dire que c’est l’avenir de la nutrition personnalisée et d’autres vont dire que l’on fait fausse route et qu’il y a trop de facteurs que l’on ne connaît pas sur l’interaction de plusieurs phytonutriments et autres sur notre épigénétique (l’influence de notre environnement sur nos gènes) et que c’est futile d’essayer d’analyser chaque gène de façon séparée puisque l’interaction entre ceux-ci est mal comprise et pourrait changer le portrait complètement.
Les gènes prédisposent, mais c’est l’environnement qui dicte l’expression ou non de ces gènes.
Il y a 9 gènes qui influencent l’absorption et l’utilisation des lipides et glucides.
Il y a 6 gènes qui influencent l’absorption des vitamines.
Intéressant de noter que les gènes de la famille des HLA qui influence notre réponse immunitaire pourraient prédisposer quelqu’un a davantage d’intolérances alimentaires. C’est le gène qui est également impliqué dans plusieurs conditions auto-immunitaires. Est-ce possible également que certaines variances des HLA’s puissent prédisposer en enfants à une réaction négative aux vaccins? Impossible d’avoir la réponse, mais c’est ce que sous-entend Yehuda Shoenfeld, immunologiste et chercheurs prolifiques.
Certains gènes sont associés à notre capacité de goûter le sucré, le goût amer ou le salé par exemple et donc influencer nos préférences.
Il y a au moins 3 gènes associés aux métabolismes des xénobiotiques (toxines). Ceux-ci pourraient influencer la rapidité de nos cellules et à transformer et se débarrasser de certaines toxines. Ce qui pourrait en partie expliquer pourquoi les toxines environnementales affectent les gens de façon différente. J’ai souvent que c’est plus une question reliée à notre capacité de s’en défaire plus qu’une question d’exposition pour plusieurs d’entre nous.
La compréhension de l’interaction entre ces gènes dans un vrai environnement n’est pas suffisamment présente pour vraiment avoir un impact actuellement. Du moins, je pense et c’est ce que je vois en clinique. Je pense également que la nature s’occupe de tout ça lorsque l’environnement est corrigé et que l’on n’a pas besoin de connaître l’ensemble de ces détails. Ça peut être hyper intéressant de plonger là-dedans à titre informatif, mais ça demeure très très loin dans la liste des priorités que l’on pourrait travailler pour plus de 95 % des gens.
Danik Legault, ND.A.