Voir l’étude du 19 septembre 2018 dans Nature : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6108420/
On sait bien entendu les effets dévastateurs des antibiotiques sur le microbiote. On connait également l’importance du microbiote pour l’ensemble de notre santé. Les études sur l’axe cerveau/intestin sont maintenant nombreuses.
C’est l’une des raisons pour laquelle 1 seule dose d’antibiotique augmente les chances de dépression, d’anxiété et de psychose, mais également des impacts négatifs sur le métabolisme et l’immunité pour une période pouvant aller de 6 à 12 mois. Plus les rondes d’antibiotiques augmentent, plus les chances augmentent.
Voir cette étude dans The Journal of Clinical Psychiatry : https://www.psychiatrist.com/jcp/article/pages/2015/v76n11/v76n1120.aspx
Dans mon questionnaire d’évaluation, je pose la question, combien d’antibiotique avez-vous reçu dans les 5 dernières années environ. Il n’est pas rare de voir des chiffres entre 5 et 12. On ne peut pas simplement détruire l’intérieur aux 6 mois et penser que l’on va se sentir bien par la suite.
Dans l’étude présente, ils ont analysé plus de 1000 médicaments qui ne sont pas des antibiotiques et leurs impacts sur 40 espèces de bactéries. 24 % des médicaments inhibent la prolifération d’au moins 1 souche de bactéries bénéfique. Les antipsychotiques semblent bien représentés. Plusieurs de ces médications sont également très difficiles pour le foie.
L’article suggère également que l’effet « antibiotique » de la médication pourrait contribuer à une résistance aux antibiotiques.
Ceci dit, le fait de boire de l’eau du robinet avec du chlore est négatif également pour le microbiote. Le but est surtout ici de réfléchir qu’une médication avant d’être mise sur le marché devrait être testée pour non seulement les carences nutritionnelles qu’elle provoque, sa toxicité pour le foie, mais également sur le changement du microbiote. D’essayer de se battre contre la nature est futile! On ne gagnera jamais…
Danik Legault, ND.A.