Voir l’étude d’avril 2020 : https://www.mdpi.com/2072-6643/12/5/1348/htm
L’alimentation transformée riche en sucre diminue la diversité de la flore intestinale, augmente les protéobactéries, mais diminue les bactéroïdes. C’est une signature d’un microbiote déséquilibré qui est associé aux maladies intestinales inflammatoires, mais également à toute sorte de désordres métaboliques et conditions chroniques.
Cette signature du microbiote pourrait venir fragiliser l’intégrité de la barrière intestinale résultant en une augmentation des toxines dans le sang (endotoxémie) résultant en une réponse inflammatoire chronique.
Tout cela est également intimement relié à notre capacité immunitaire de répondre de façon optimale.
Voici le résumé:
« Recent studies have shown that high intake of sugars increases the relative abundance of Proteobacteria in the gut, while simultaneously decreasing the abundance of Bacteroidetes, which can mitigate the effects of endotoxin, as well as reinforce gut barrier function. Thus, a high sugar intake may stagger the balance of microbiota to have increased pro-inflammatory properties and decreased the capacity to regulate epithelial integrity and mucosal immunity. Consequently, high dietary sugar can, through the modulation of microbiota, promote metabolic endotoxemia, systemic (low grade) inflammation and the development of metabolic dysregulation and thereby, high dietary sugar may have many-fold deleterious health effects, in addition to providing excess energy. »
Lorsque l’on s’assoit pour manger, nous mangeons également pour les bactéries qui sont dans nos intestins et si eux sont en santé, nos chances de l’être augmentent également.
Eux mangent des plantes (fibres, phytonutriments, etc.) non transformées. C’est tout. Ils ne sont pas difficiles.
Danik Legault, ND.A.