Comment peut-on faire pour reprendre le contrôle sur nos fameuses hormones?
Pour avoir un bon profil hormonal, il faut ceci :
1. Être en mesure de produire les hormones
2. Être en mesure de les utiliser efficacement
3. Être en mesure d’en disposer une fois utilisée
Les signaux de production viennent du cerveau. L’hypothalamus jase à l’hypophyse qui jase aux glandes afin de régler nos niveaux hormonaux. Nos hormones sont toutes faites à partir du cholestérol. On besoin des mitochondries qui fonctionnes efficacement. Les voies métaboliques ont également besoin d’enzymes pour bien fonctionner et ces enzymes sont dépendantes de certaines vitamines et minéraux.
Un des aspects principaux qui peut embêter le cerveau à envoyer les bons signaux pour notre production est un état d’inflammation systémique (aussi appeler inflammation silencieuse). Un état inflammatoire va également venir embêter le numéro 2 : être en mesure de les utilisés efficacement en diminuant l’efficacité des récepteurs.
Facteurs qui pourraient contribuer à l’inflammation :
• Un taux de sucre mal contrôlé
• Un déséquilibre du microbiote
• Certaines infections (levures, bactériennes, parasitaires, etc.)
• Des intolérances alimentaires (hyperperméabilité intestinale)
• Un ratio entre les omégas 3 et 6 qui est déséquilibré
• Des toxines (pesticides, plastiques, métaux lourds, etc.)
• Etc.
Une fois utilisées, les hormones doivent passer par le foie et nos voies de biotransformation afin que l’on puisse en disposer. Nos voies de biotransformations sont dépendantes de l’intégrité de notre barrière intestinale et de certaines vitamines, minéraux, phytonutriments et acides aminés afin de fonctionner efficacement entre autres.
Le stress : Nos hormones aiment le repos. Lorsque l’axe HHS (l’axe qui répond au stress) est activé de façon chronique s’en suivra une cascade négative venant affecter l’équilibre des hormones. Chaque hormone influence les autres. Tout est connecté.
Chaque déséquilibre hormonal comprend habituellement un dérèglement de l’axe HHS et du rythme circadien. Le rythme circadien est responsable de notre horloge biologique.
Le cortisol (une des hormones venant nous aider à répondre aux stress peut venir diminuer les niveaux des autres hormones [surtout la progestérone, mais également l’estrogène] venant créer un état de dominance estrogénique [trop d’estrogène par rapport à la progestérone].
Dominance estrogénique = Difficulté à perdre du poids, rétention d’eau, SPM/saignement exagéré pouvant mener à de l’anémie, augmentation des risques de ce qui est hormonaux dépendants [cancer du sein, du col de l’utérus, endométriose, etc.].
Autre exemple parmi d’autres :
Le cortisol vient ralentir la conversion de T4 en T3 [hormones thyroïdiennes] et vient augmenter le RT3 [reverse T3] venant créer une fonction thyroïdienne non optimale. Si c’est le cas, la digestion va être difficile pouvant créer un déséquilibre de la flore intestinale menant à de l’inflammation systémique comme mentionner plus haut. Si T3 n’est pas optimal, le foie et les voies de biotransformation seront également au ralenti et on ne pourra disposer des hormones utilisées aussi efficacement [c’est le point no.3 afin d’avoir un bon équilibre hormonal]
Le stress va au-delà de ce qu’on appelle le stress mental ou émotionnel. Un taux de sucre déséquilibré, des intolérances alimentaires, des carences nutritionnelles, les toxines, les infections, les changements de températures, les ondes électromagnétiques peuvent tous s’additionner à ce qu’on appelle la charge allostatique [l’ensemble des stresseurs qui vient affecter l’organisme]
Prenez note également que nos hormones sensibilisent les récepteurs de certains neurotransmetteurs qui dictent notre humeur, notre niveau de motivation, nos capacités cognitives, etc.
Avant de se lancer dans des mesures plus avancées, je suggère d’établir un retour à la base :
• Éviter les produits transformés [tout ce qui vient d’une usine]
• Manger des végétaux en quantités industrielles, dont plusieurs tasses de crucifères, chaque jour.
• Diviser nos repas avec suffisamment de protéine, de légumes et de bon gras afin que le taux de sucre suivant le repas reste le plus stable possible.
• Éviter les aliments qui pourraient contribuer à de l’inflammation pour un certain temps : caséine, gluten, maïs, soya, arachide, etc. La liste peut varier d’une personne à l’autre.
• Consommer des poissons gras.
• Avoir la plus grande variété possible d’aliments non transformés.
• Avoir des heures de sommeil stables et visées entre 7 à 9 h par nuit.
• Réduire le stress, changer nos perceptions, avoir du temps pour soi, faire de la méditation, prendre des marches à l’extérieur.
• Bouger.
• Éviter les produits chimiques, les plastiques le plus possibles qui sont des perturbateurs endocriniens.
Nos hormones aiment l’abondance! L’abondance de nourriture de qualité, l’abondance de nutriments, l’abondance de bonheur, l’abondance de soleil, l’abondance de nature, l’abondance d’amour et de connexion humaine, etc.
Danik Legault, ND.A.