Tout d’abord, qu’est–ce que l’écoute ?
On la décrit comme un niveau très élevé dans les communications. Les meilleurs communicateurs passeraient 80% de leur temps à écouter et 20% à parler.
L’écoute active occupe donc une place prédominante dans les communications. Chaque personne possède sa propre façon de communiquer et les habiletés de chacun varient. Le langage corporel est souvent plus parlant que les mots prononcés eux-mêmes !
Selon Albert Mehrabian, ce chercheur américain qui a évalué l’équation du comportement verbal et non verbal mentionne que dans un message verbal, le sens des mots comptait pour 7%, alors que le ton et la voix compteraient pour 38%. L’expression visuelle compterait pour 55% dans l’interprétation de ce qui est dit.
Donc, il n’y a pas que ce que vous racontez qui est important mais ce sera plutôt la manière de le dire qui déterminera la suite des évènements. Afin de bien contrôler sa communication interpersonnelle, il est essentiel de comprendre notre communication non verbale. Par exemple, lorsque vous devez poser des questions à un patient, la première chose à faire est de l’écouter pour obtenir toute son attention.
Voici donc pour conclure, quelques techniques d’écoute qui gagnent à être misent en pratique :
Tout d’abord, vous devez regarder le patient dans les yeux. Ensuite, observez-bien le non verbal et vous serez à même de mieux le comprendre. Écoutez-le attentivement et en tout temps démontrez-lui de l’empathie.
Comme disait Jimi Hendrix, « La connaissance parle, mais la sagesse écoute. »
Au plaisir,
Sylvie Proulx, Paroconseil