Étude intéressante du 25 mars 2020 dans The Journal of Nutrition : https://academic.oup.com/jn/advance-article-abstract/doi/10.1093/jn/nxaa063/5811497
Il est important de noter que les gens de l’étude étaient en surpoids, a risque de maladies cardiovasculaires et il y avait seulement 12 personnes dans l’étude.
Ce n’est pas la première étude qui le démontre. Lorsque l’on mange un repas élevé en glucides transformés, en gras saturés et pauvres en fibre et en phytonutriments, il y augmentation de l’hyperperméabilité intestinale qui permet au LPS (lipopolysaccharides), une toxine produite par certaines bactéries de traverser la barrière intestinale créant une réaction inflammatoire.
Dans l’étude présente, ils ont donné aux gens un repas de « junk » aux gens qui ont été divisés en 3 groupes. Le premier a reçu le repas tel quel, le deuxième a reçu le repas additionné de 2 g d’un mélange d’épices et le troisième groupe a reçu le repas avec un mélange de 6 g d’épices. Le repas était du poulet au curie et noix de coco, un muffin au maïs et un biscuit à la cannelle.
J’imagine que c’est un repas qui venait d’un restaurant, mais ce n’est pas mentionné. Il y avait seulement 2.9 g de fibre alors j’imagine qu’il n’y avait pas de légumes dans le poulet au curie et noix de coco et probablement une portion de pâte ou autres glucides du genre.
Le repas contenait :
• 1076 calories
• 60 g de lipide, dont 40 g, de saturés
• 98 g de glucide
• 43 g de protéine
Le mélange d’épices était du curcuma, gingembre, cannelle, origan, persil, basilic, coriandre, cumin, poivre rouge et noir, romarin, thym et feuille de laurier.
Le repas a créé une réponse inflammatoire importante, mais le groupe qui ont reçu 6 g d’épices sur le repas ont vu une diminution significative de l’inflammation. 1314 % de diminution du IL-1b, 829 % de moins de IL-8 et 445 % moins de IL-6.t
Danik Legault, ND.A.