Voir l’étude du 9 mai 2020 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7278618/
Avant de parler de l’étude, je veux simplement mentionner que je remarque qu’une majorité de gens mangent trop de pain. Ça demeure un produit transformé et souvent de piètre qualité. C’est un aliment qui n’est pas hyper nutritif, contenant parfois beaucoup de pesticides (le glyphosate est utilisé à nouveau pour assécher le blé juste avant la récolte), qui déséquilibre le taux de sucre facilement et le problème d’en manger trop est habituellement qu’il prend la place des légumes, fruits ou protéine qui devrait avoir priorité pour la plupart des gens. On se retrouve alors plus facilement en déséquilibre.
Le pain a également facilement un aspect addictif pour plusieurs (dont moi) qui fait le contrôle autour de l’aliment devient plus difficile ou malsain dans certains cas. Il stimule facilement le centre du plaisir du cerveau et même certaines molécules (glutéomorphines ou gliadorphines) qui ressemblent à des opioïdes dans les intestins.
L’étude présente à examiner l’effet du pain au levain. C’est un pain fait à l’ancienne ou il y fermentation des farines avec certaines bactéries et levures. Le processus de fermentation désactive certains acides physiques, diminue de 10 % à 90 % l’alpha amylase (enzyme qui digère certains glucides) et l’enzyme de conversion de l’angiotensine.
Le résultat est un pain qui se digère plus tranquillement, qui est plus nutritif, qui créez moins d’inconforts intestinaux ou d’immunoréactivité.
Une intolérance alimentaire n’est habituellement pas le problème, elle est le résultat du problème.
Si l’humain modifie le blé génétiquement pour pouvoir l’asperger de pesticides, qu’on l’asperge une deuxième ou troisième fois avant la récolte et qu’ensuite, on en fait un produit industriel rapide (sans fermentation) et en y ajoutant d’autres ingrédients, qui ne devrait pas y être, etc. Est-ce possible qu’on le digère moins bien? Qu’il déséquilibre le taux de sucre de façon importante? Etc.? You bet
Le fait de faire du pain l’élément principal d’un repas n’est probablement pas une bonne idée, mais le bon pain pour la bonne personne au bon moment et à la bonne quantité peut très bien avoir sa place.
Le pain n’est pas le problème. C’est ce que l’on fait avec le pain qui est le problème.
On semble toujours chercher un ennemi :
Dans les années 80, on a démonisé les gras (surtout saturés). Les œufs et la viande ont été les porteurs de la guerre contre les gras. On a changé ça pour les glucides par la suite. Même les pommes de terre sont rendues un ennemi depuis plusieurs années maintenant?
La nature ne produit pas de mauvaises protéines, de mauvais glucide, ni de mauvais lipide, mais les besoins de chaque personne à un moment précis de leurs vies peuvent varier bien entendu et c’est OK de réduire ou éliminer certains aliments, mais ce n’est jamais la faute de l’aliment.
Danik Legault, ND.A.