Plusieurs pensent qu’ils ont « un citron » ou « une génétique de marde ». C’est une pensée destructrice qui ne nous aide pas à avoir de meilleur résultat si c’est ce que l’on veut.
Le corps ne devient pas obèse par incompétence ou en commettant des erreurs. La prise de poids est une réponse optimale à l’environnement physique et émotionnel. C’est tout.
La prise de poids ou la façon dont on se sent est une réponse appropriée à la façon dont on vit, à nos perceptions de la vie et à notre environnement. Ce ne sont pas tous des aspects que l’on contrôle à 100 % bien entendu ou qui se règlent en 4 semaines.
Plusieurs pensent qu’ils manquent de motivation ou de discipline et que c’est de leurs fautes. Bien que ces éléments jouent un rôle (j’ai justement parlé de discipline et d’engagement la semaine dernière), ce raisonnement s’il est chronique vient jouer contre nous et nous retire notre confiance et notre pouvoir.
On a tous besoin de se botter les fesses de temps en temps, mais en général, ce n’est pas de notre faute, nous ne sommes pas faibles et nous n’avons pas un citron n’ont plus. S’auto taper sur la tête de façon chronique ne règle rien.
Habituellement les discussions autour de la santé et de l’alimentation sont centrées sur des concepts comme l’augmentation des protéines et des végétaux, la diminution des glucides et/ou des calories, la prise d’un supplément pour la gestion des sucres ou autres, le volume et l’intensité de l’activité physique, etc., etc. Ces concepts peuvent tous être hyper importants, mais ce qui se passe dans notre vie et surtout nos perceptions par rapport à ce qui se passe dans nos vies joue un rôle également.
Notre biologie influence nos perceptions et nos perceptions influencent notre biologie. Ça va dans les deux sens.
L’isolement social, l’amour de soi, les traumatismes du passé, notre sentiment de bien-être ou de bonheur peuvent tous jouer un rôle. Est-ce que l’on se sent en contrôle de notre vie? Est-on optimiste pour le futur? Est-on satisfait de nous? Est-ce que l’on se sent attirant et en santé? Est-ce que l’on est capable de voir la beauté dans les petites choses de la vie? Est-ce que j’ai une raison de vivre qui va au-delà de moi-même? Est-ce que je sais qui je suis vraiment? Est-ce que je suis avec le bon conjoint ou dans le bon emploi? Est-ce que ma relation avec l’argent est saine? Est-ce que je ris de façon régulière? Etc.
Personne n’est parfait dans l’ensemble de ces aspects et ce n’est pas nécessaire n’ont plus. C’est le travail d’une vie et ça ne se termine jamais vraiment. Ceci dit, ces aspects peuvent aussi faire que l’on a absolument besoin de se lancer dans les cochonneries, de rester assis sur notre divan ou d’avoir besoin de boire une bouteille de vin au complet le vendredi soir.
Ces aspects peuvent aussi changer les signaux que l’on envoie à nos cellules. Si ce sont des signaux de survies que l’on envoi de façon constante au lieu de signaux de croissance, c’est possible que l’on soit plus fatigué ou que le sommeil et la perte de poids soient plus difficiles.
Danik Legault, ND.A.