Voir l’étude publier le 24 décembre 2019 : https://www.mdpi.com/1660-4601/17/1/141/htm
Plus l’eau est en contact avec le plastique longtemps plus les phtalates sont présents dans l’eau. Plus c’est exposé au soleil et à la chaleur et plus les phtalates seront présents dans l’eau.
On ne devrait jamais boire dans des bouteilles de plastique (même chose pour les plats que l’on utilise pour conserver les aliments), mais c’est encore pire l’été à cause de la chaleur. Plusieurs laissent même trainer leurs bouteilles d’eau dans l’auto.
On connait le problème de plastique concernant les océans et le reste de la planète. Ce que l’on rejette dans l’environnement revient à l’intérieur de nous tôt ou tard. C’est ce qui fait qu’on estime que l’on absorbe environ 250 g de plastique annuellement sous forme de micro-particules. C’est l’équivalent d’une carte de crédit par semaine. Voir l’article du 11 juin 2019 : https://www.journaldemontreal.com/2019/06/11/letre-humain-ingere-lequivalent-dune-carte-de-credit-en-plastique-par-semaine-1
Il y a plusieurs types de phtalates dans les bouteilles de plastique. En voici quelques un :
• diethyl phthalate (DEP)
• dimethyl phthalate (DMP)
• dibutyl phthalate (DBP)
• n-butyl benzyl phthalate (BBP)
• di-n-octyl phthalate (DOP)
• di(2-ethylhexyl) phthalate (DEHP)
• Etc.
Appétissant n’est-ce pas?
Ces toxines sont des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’ils peuvent déséquilibrer nos hormones et modifient probablement notre expression génétique. C’est associé à l’infertilité et à certains cancers.
On ne peut totalement les éviter, mais on peut réduire les plastiques le plus possible dans nos vies. On veut alors optimiser notre santé afin d’être capable de les transformer. Ainsi, on peut les expulser et empêcher ou ralentir l’accumulation dans le temps.
Danik Legault, ND.A.